Ici, la pièce est une excuse où le processus de recherche et de création est tout aussi important que la performance devant le public. Dans chaque pièce, mon corps et mon esprit, je, sont les interprètes du concept, de l’espace dans lequel ils évoluent.
Mon point de départ fût un tapis, il était rond, noir et lourd. Ce n’est pas une discipline/ agrès de cirque, c’est un tapis : une matière. C’est un objet qui a guidé ma réflexion, il était centre, j’étais satellite. Durant cette période, j’ai eu le temps de me rendre compte que mon travail ne pouvait être répertorié ni comme ‘’non-cirque’’, ni comme ‘’cirque français’’ ou ‘’cirque américain’’ ou encore moins comme ‘’cirque contemporain’’.
Une fois de plus, je manquais de vocabulaire pour définir ma pratique. Je me sentais bloqué et libéré en même temps. Je savais où je ne voulais pas aller mais je ne savais pas encore où je voulais aller. J’ai donc décidé de faire un travail de répertoire, où j’étudierais et chercherais à travers différentes formes et médiums.