Biographie

Je me sculpte, je me sens, je me caresse. Corps fragile, conscient de sa masse, de son poids sur ce qui l’entoure. Le plaisir est moteur : il lance mon corps dans l’expérimentation.

Je suis entré dans le monde du cirque il y a une dizaine d’année désormais. Du cirque français au cirque canadien, du cirque d’auteur au cirque commercial, de la rue, au chapiteau, en passant par la salle de spectacle. J’ai eu la chance d’être nourri par diverses expériences de créations, mais surtout d’avoir pu échanger et débattre avec des artistes, artisans et techniciens de tous horizons. Ces rencontres m’ont aidées à m’ouvrir, à découvrir et à encourager la diversité de création circassienne,  dans le monde, tout en  dirigeant mon travail vers l’expérimentation.

Je suis né à Besançon, sur la terre natale du Cirque Plume et ai commencé ma formation artistique à l’École Nationale de Cirque de Châtellerault pour ensuite m’envoler pour l’École de Cirque de Montréal.  Au fur et à mesure des années, j’ai appris à apprendre l’acrobatie et ce à travers divers appareils acrobatiques ou domestiques. Mon objectif était de développer des aptitudes : d’apprendre et de découvrir le répertoire circassien tout en créant un vocabulaire acrobatique le transcendant vers une écriture contemporaine, propre à ma pratique. Durant mes années de formation supérieure, mon travail s’est ouvert aux arts performatifs et à l’installation in-situ. Ce, notamment grâce aux conseils de Peter James, qui me guida durant mes recherches et explorations à l’ENC. Cette rencontre fut déterminante et fut l’instigatrice du cycle des Beignades.

Depuis mes débuts, j’oscille du travail solo au travail collectif, suivant les projets, rencontres et découvertes. Je tiens ce site à jour comme un recueil de ruines à partager et à réveiller, mais également comme un journal ouvert où mes projets en cours se rencontrent.

Je suis né durant le nouveau cirque, j’ai été éduqué par le cirque contemporain français et j’ai passé mon adolescence où se rencontre le cirque canadien et la scène performative montréalaise. J’erre désormais entre l’Europe et le Québec, à la recherche d’un chez moi, d’une pratique esthétique au confluant de mes passés et des mes présents.

‘’ L’espace post-vitruvien se dépose : monochrome bleu.

Tout cela est amour , violent et exqui, liberté sadienne.

Le son, l’ego, le statement succombent paisiblement pour laisser place au bal. La présence

s’écoute, l’air est rempli de silence. Les corps des témoins tendent vers l’avant, il oscille

parmi eux : Silence. ‘’

B.

Crédits photos :   B.

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